Scintillement et effet stroboscopique

La LED a l'avantage d'être économe en énergie par rapport à l'éclairage conventionnel tel que l'incandescent, le fluorescent ou l'halogène. Nous connaissons assez bien ce dernier groupe concernant leurs propriétés et leurs effets sur l'homme.

C'est différent avec l'éclairage LED car cette source lumineuse réagit beaucoup plus rapidement aux changements de courant continu et donc au rendement lumineux. On parle de vitesses de quelques nanosecondes. Cette variation de luminance ou de répartition spectrale qui fluctue dans le temps peut avoir des conséquences gênantes et néfastes pour l'observateur. S'ils ne sont pas désirés, on parle de "Temporal Light Artefacts", ou "TLA".

Au fil du temps, différentes méthodes ont été utilisées pour décrire et quantifier les effets stroboscopiques. Toutes les méthodes n'étaient pas également utiles ou ne décrivaient pas clairement l'effet sur la visibilité ou l'influence sur les personnes elles-mêmes. Depuis l'introduction de la soi-disant "mesure de visibilité stroboscopique", cela a changé et cette méthode est devenue généralement acceptée. Pour le scintillement, une autre méthode est utilisée. Elle s'appelle "Short Term Perceptibility for Light Modulation" , ou "PstLM".